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On a l'habitude de regrouper ces quatuors, dont la composition s'étend sur une trentaine d'années, en trois grandes périodes: les six de l'opus 18 (1798/1800), les cinq dits "du milieu" (1806/1810), et enfin les cinq derniers quatuors plus la Grande Fugue (1825/1827). Si l'opus 18 peut être considéré comme un hommage à Haydn, on constate néanmoins que dès les premières notes du premier quatuor, tout Beethoven est déjà là, sans concessions, d'un seul bloc. S'il semble se soumettre à la tradition, c'est pour mieux la dynamiter! L'exemple le plus éclairant en est le menuet cher à Haydn, que Beethoven transforme le plus souvent en scherzo, le dépouillant de toutes ses grâces "ancien régime" à grands renforts d'accents sur les temps faibles et de rythmes syncopés, comme on peut le constater dans le scherzo du quatuor no6 :