C'est grâce à la colorimétrie des têtes de chacune des vis, espacées très rgulièrement sur le support les hébergeant, que l'artiste arrive à reproduire des images, photos et visages. Mais c'est aussi grâce à la profondeur d'enfoncement des vis, que l'artiste reproduit le volume des tableaux, en vissant plus ou moins profondément sur un support, les vis constituant le tableau.
Andrew MYERS reprroduit des dessins, qu'il place à coté de son tableau en cours de création. Nous voyons d'ailleurs bien ici, l'équidistance entre chacune des vis
A l'issue de la création de sa partie "volume", il troque sa visseuse pour un pinceau pour peindre une à une les têtes de vis, afin de donner les couleurs au tableau, pour les personnes voyantes.
Sur le plan pratique, afin de voir l'état d'avancement de son travail, il crée ses oeuvres "verticalement" : au moment de la création, la planche sur laquelle il vis les vis se trouve à la verticale. L'entrepas entre deux vis est suffisamment faible pour que l'effet volume soit ressenti au toucher. Un bon moyen pour se rendre compte du volume du tableau créé, d'une seule main. Chacune des vis est posée de manière équidistante les unes des autres, est c'est les yeux fermés, au touché de l'intérieur de sa main, qu'il confirme ou adapte les profondeurs des vis pour une meilleure sensation de toucher.